Pour son cinquième ouvrage sur le Bassin d'Arcachon, le docteur Gérard Simmat, auteur de trente livres de régionalisme, nous offre ici une magnifique visite commentée de la commune d'Arès, centrée sur son épine dorsale du Chemin du Port (aujourd'hui Avenue de le Plage), avec l'histoire de ses édifices publiques et religieux, son ancienne Maison de Santé, son château avec sa grande garenne et tous les commerces sur cet axe et autour de la place de l'Eglise. De nombresues et opportunes silhouettes arésiennes viennent compléter ce grand hommage. De très nombreuses photographies, inédites, vont rendre cet ouvrage indispensable à la bibliothèques de tous les amoureux d'Arès et du Bassin d'Arcachon.

Quelques extraits du livre

Avant-propos (page : 11)

Vue d'Ares en 1869, sur une huile d'auteur inconnu : c'est une des très rares peintures du 19e siècle qui représente le moulin Javal, construit en 1840. Collection famille Buisson.

La place centrale: Eglise et monument aux morts (page : 72)

A l'aube de l'année 1846, il n'y a plus aucun lieu de culte sur le hameau d'Ares, qui dépend encore de sa commune mère d'Andernos, car la chapelle Saint-Brice qui était le seul lieu de culte sur la rive droite du Cirés (ou Berle ou Meule) a disparu depuis un demi-siècle. Pour aller à la messe, il faut se rendre à l'Église Saint-Eloi d'Andernos, située à deux pas de l'ancienne mairie de cette commune, mais à l'écart du centre bourg d'Ares. On rappellera ici la notion importante que le hameau d'Ares, commune d'Andernos, ne va acquérir son indépendance communale qu'en 1851. Cette même année 1846, une chapelle est construite sur la place du bourg d'Ares, sur un terrain donné par Monsieur Villatte, à deux pas du château, sous la houlette de l'abbé Broca, curé d'Andernos. Elle prend le vocable de Bon-Secours. La seconde cloche de cette chapelle est prêtée par la paroisse d'Andernos. Elle est bénie le 25 mars 1847, par Monseigneur Donnet, archevêque de Bordeaux, sous le nom de Saint-Vincent-de-Paul, en présence du nouveau curé d'Andernos, l'abbé Bergaud.

Le château d'Arès et son domaine (page : 62)

La M.G.E.N. ou Mutuelle Générale de l'Education Nationale vit son assemblée constituante réunie le 8 décembre 1946. Deux de ses administrateurs de la Gironde, MM. Boireau et Ferrachat obtinrent la promesse de vente du château d'Ares et de la moitié de son parc. Cette vente fut autorisée par la société IDA le 14 octobre 1948, pour un superficie de 4,16 hectares et pour un montant de 3,6 millions de francs de l'époque. Ceci se fit sous l'égide du premier président de la MGEN en 1948, Marcel Rivière. L'ouverture de la maison de retraite de la MGEN se fit le 1er novembre 1949. Une autre parcelle de 4,72 hectares fut acquise le 13 avril 1950. Puis un bâtiment de 567 m2 fut acheté pour le logement des personnels et pour établir un lavoir, le 1" septembre 1951.

Le chemin du port du côté est (page : 38)

Ce rare cliché du croisement de l'avenue du Port et de la rue du XIV-Juillet, est dû à l'éditeur local Georges Peny, qui passait pour l'impression par la maison girondine de bromotypie Gautreau à Langon. Il nous montre les deux arbres devant la maison, depuis longtemps disparus. Dans l'enfilade on reconnaît fort bien l'ancienne rue du Commerce (devenue rue du XlV-Juillet). Sur la gauche, la maison dite Minault, toujours en place de nos jours mais rénovée.

Le Chemin du port du côté plage (page : 20)

Ce cliché des éditions parisiennes Lapie, en vue aérienne, date du milieu des années 1950. Il reflète parfaitement l'état des lieux de l'époque. On retrouve au premier plan l'ancestral perré en bois, puis le poste des Douanes, le chemin du littoral, la maison Dupuch avec ses dépendances, la nouvelle route du lotissement de la Garenne avec ses peupliers récemment plantés, le moulin lavai, la garenne du château avec ses premières constructions : la maison du jardinier sur la droite le long du chemin du port et la première maison du lotissement sur la gauche, bâtie bien avant les maisons du littoral.

Le tour de la place de l'Eglise (page : 80)

LA VILLA PALOC C'est aujourd'hui la propriété Le Barbier, toujours en place, sans modifications majeures, en 2007. Jean Paloc était né à Soûlas le 20 février 1837. Il fut admis dans les Douanes comme matelot le 1er mars 1855, puis affecté à Bourg-sur-Gironde puis à Ares. Marié à Ares en 1891, il prit sa retraite entre Ares et La Teste, en 1904.

Silhouettes Arésiennes (page : 94)

En 1951, au café restaurant Les Trais Canards, une bande de joyeux drilles. Avec, au premier rang, de gauche à droite : Michel Vandais, Alain Despujols, Robert Ballion et Cazis. Au second rang : Pierrot Passager, Claude Hourcade et Dédé Brun.