Le Pays de Poitiers
Auteur(s) : | Pages : 128 |
Parution : Octobre 1999 | Chapitres : 3 |
Éditeur : Editions Alan Sutton | Prix indicatif : 110 francs |
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Les 15 communes du canton de Saint-Georges-lès-Baillargeaux et des deux cantons de Poitiers méritaient bien d'être regroupées dans ce pays de Poitiers si cher au coeur des Poitevins. C'est le grand mérite de Gérard Simmat et Pierre Juchault que de les animer et de les faire revivre dans le premier tiers du XX' siècle au moyen de documents qu'ils ont le don de traquer et de dénicher. Et ce, pour le plus grand plaisir de ceux qui habitent ces communes, de ceux qui ont vécu quelques moments privilégiés au sein de ces villes et de ces villages, de ceux qui sont nés un jour dans une de ces maisons typiques, des anciens qui se reconnaîtront sur ces clichés et des plus jeunes qui pourront ainsi retrouver leurs racines en cette fin de siècle. Quel que soit votre âge, bon voyage dans le passé de ce pays du futur !
Quelques extraits du livre
LA VILLE DE POITIERS (page : 10)
Ci-dessus, la porte de Paris, sur un cliché de 1909, édité par l'hôtel Fredonnet. On aperçoit, sur la droite, les abattoirs, la pesée devant la tour et, au fond, le pont du chemin de fer ; derrière celui-ci se dressent les maisons de la Cueille-Mirebalaise, au pied des côteaux pratiquement inconstruits. Au milieu, la tour du Cordier (plus rarement dénommée tour de la Poudrière) a échappé par miracle à la destruction pendant la période révolutionnaire, sans doute parce qu'elle était alors louée à un cordier. Elle fut encore sauvée de 1a démolition en 1851, par la Société des antiquaires de l'Ouest. Celle-ci s'opposa à la municipalité qui voulait la détruire pour agrandir la place. Sur la gauche s'ouvre le café-restaurant de l'Abattoir.
LA VILLE DE POITIERS (page : 15)
Devenue avenue de la Libération après la guerre, cette artère s'était dénommée rue du Faubourg de la Tranchée, puis route de Bordeaux. Le Comptoir agricole du Poitou, ci-dessous, était situé au n°72, un peu avant la rue de Chilvert. Il était spécialisé dans les constructions mécaniques, les installations de laiteries, les élévations d'eau et moteurs, les pièces de rechange et les réparations de machines agricoles. A proximité, se tenaient l'alimentation générale de Raoul et Simone Verceux au n°68, le cordonnier Chartier au n°66, le ferblantier Eugène Camus (père du serrurier Maurice Camus, grand-père de Jacques Camus, fondateur des ascenceurs du même nom) au n°64, le médecin Ringuet au n°62, et le tabac-journaux Bellicault au n°60.
LA VILLE DE POITIERS (page : 36)
L'embranchement des grandes routes de Poitiers à Limoges et de Poitiers au Blanc, près du stade Rebeilleau et du cimetière de la Pierre-Levée. La route de Limoges, en 1922, ne comprenait que 4 habitants : le cultivateur Clément Chicard au n°1, le cultivateur Ernest Lafa au n°2, le tailleur de pierres Adolphe Rocher au n°3, et le maçon Louis Bernard au n°4.
La ville de Poitiers (page : 128)
La « Tour Eiffel » dans le parc de Blossac ne veut-elle pas dire que Poitiers est réellement une « ville lumière » ? En hommage à tous ceux qui ont fait ce somptueux pays de Poitiers.
Le canton de Saint-Georges-lès-Baillargeaux (page : 89)
Le banquet d'inauguration de l'adduction d'eau eut lieu le dimanche 4 octobre 1931, sous la présidence effective du Préfet de la Vienne, assisté de messieurs les parlementaires, du président et de messieurs les membres du Conseil général, conseillers d'arrondissement et maires. Les fenêtres étaient pavoisées sur le passage du cortège; les voitures et les chars étaient magnifiquement décorés, comme celui sur le cliché ci-dessous, avec son coq géant. On rappelera que la commune s'était appelée Georges-la-Montagne pendant l'an III, puis Georges-les-Baillargeaux au cours de l'an IV.
Le canton de Saint-Georges-lès-Baillargeaux (page : 102)
Construit en 1914, l'abattoir industriel de Chasseneuil fut entièrement remanié en 1920, sur le modèle de ceux fonctionnant aux Etats-Unis. Il devint vite célèbre pour ses saucissons, jambons, salaisons et conserves, avec les marques Alhambra et Pierrot. Il obtint dans les années 1920 à 1930 de nombreux prix dans les foires-expositions. Peu avant la Deuxième Guerre mondiale, l'abattoir cessa son activité et l'usine fut reprise par la société des accumulateurs Fulmen. Celle-ci produisit, entre autres, des piles électriques mondialement connues sous la célèbre marque Leclanché.
Le canton de Saint-Georges-lès-Baillargeaux (page : 118)
La petite rivière la Palu coule ici au lieu-dit Moulin-Chapron, tout près de Chincé, à la limite de la commune de Jaunay-Clan. Cet aspect bucolique a l'air bien loin de 1a pose de la première pierre, le 11 décembre 1984, à dix heures du matin, du... Futuroscope. Une réussite éclatante pour Jaunay-Clan et tout le département de la Vienne.
Les communes des cantons de Poitiers (page : 44)
Traversée de Croutelle par la route nationale de Poitiers à Bordeaux. Petite commune de 148 hectares, avec seulement 197 habitants en 1911, Croutelle était administrée au début du siècle par son maire Léon Sardet et son adjoint Pierre Gris. Quatre foires s'y tenaient dans l'année : le 23 février, le 22 mai, 1e 24 août et le 1er décembre. En 1938, seules perduraient les deuxième et troisième nommées. En 1911 toujours, Clément Chauvin était l'instituteur de l'école du bourg et exerçait aussi, comme ce fut souvent le cas à l'époque, les fonctions de secrétaire de mairie. Une sous-section des Prévoyants de l'Avenir y avait été créée.
Les communes des cantons de Poitiers (page : 57)
A la base des éboulis calcaires jurassiques inférieurs des vallées de Ligugé et de Fézeaux, gisent les marnes argileuses grises du lias. Seuls surgissent du sol le massif granitique de Port-Séguin à Smarves, puis, plus loin, un autre massif de granit, au niveau d'une île à la limite de Ligugé et d'Iteuil. Là se trouvait, dans la première partie du siècle, une immense carrière de sable, alors en exploitation. Ce granit de Papault est une roche exceptionnelle faite de mica noir, de feldspath gris et de quartz translucide formé il y a 300 millions d'années.
Les communes des cantons de Poitiers (page : 79)
Sous le pont du moulin coule la Boivre, dont la source est près de l'église de Benassay. En 1938, les auberges et débits étaient tenus par Alquinet, Faucher, Guignard, Huguet, Martin, Mousser et Raoult. Le café-restaurant-tabac de la place de l'Eglise distribuait aussi de l'essence. Au début du 20e siècle, le curé de Vouneuil était l'abbé Clémot et celui de la Jarrie l'abbé Decoussé.
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