Les Quinconces Arès et Andernos sur la côte Noroît du Bassin d'Arcachon
Auteur(s) : Gérard Simmat | Pages : 128 |
Parution : Décembre 2000 | Chapitres : 8 |
Éditeur : Michel Fontaine Editeur | Prix indicatif : 30 € |
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On croit tout connaître du Bassin d'Arcachon, et qui plus est, du fond de ce bassin, du côté d'Arès et d'Andernos, où l'on ne se rend que contraint et forcé quand on est basé à Arcachon ou au Cap Ferret... On a tort, doublement. Ce fond du bassin, cette partie ancestrale de la Côte Noroît qui, pour les géologues est la seule partie de la région qui ne se soit pas déplacée depuis plusieurs milliers d'années, mérite amplement le détour et nous donne des paysages inédits, inoubliables, incontournables. Gérard Simmat, dont c'est le troisième ouvrage sur le Bassin d'Arcachon, nous livre ici huit thèmes inédits et variés qui restituent pleinement la richesse de ce pays et de ses habitants.
Quelques extraits du livre
Andernos à l'époque de Sarah Bernhardt (page : 72)
«La Faculté voulut m'envoyer à Arcachon. Mais désirant m'enfermer pour pleurer mon impuissance, Arcachon me semblait un centre trop vivant et trop élégant. C'est alors que je me souviens de la Côte d'Argent. Mais quel pays choisir ? Tous les noms des petits pays entourant le bassin furent écrits sur des carrés de carton : le tout fut secoué dans une petite corbeille tressée devant moi en mon honneur par les enfants de Tucson, petits indiens de l'Arizona, et je déclarai que je prendrais pour résidence le nom inscrit sur le troisième carton que je tirerais. Il amena Andernos. Je fis la grimace, mais je tins parole. Et combien je m'en félicite ! II v a vingt ou vingt-cinq ans, je fis en voiture la Côte d'argent, Andernos ne m'avais pas frappée; ou pour mieux dire, ce nom se dressait dans ma pensée comme un très gentil paysage spolié par l'incurie de ses habitants»
Arès dans la seconde moitié du 19e siècle (page : 69)
Ce document est exceptionnel : c'est la fabrication en direct, sur la plage d'Arès d'un bateau en bois, sans doute une allège. Nous sommes probablement au bout de la rue de la République et le charpentier de marine en action est sans doute le père de Petit-Jo Sourgeac dont l'atelier est tout proche de cette plage. Cliché vers 1896. Collection Durand-Lasserve.
La publicité dans l'ostréiculture Arèsienne et Andernosienne (page : 108)
En-tête du dépliant publicitaire de la maison Castaing de 1924
Le Casino du Miami et la saga Baché (page : 31)
Le Nouveau Casino connaît sa peine expansion dans toutes les années 1930. II va s'enorgueillir d'une extension supplémentaire en doublant sa façade sur le boulevard de la République et d'une modernisation de son apparence, rendue nécessaire, par le rajout d'un portique ceinturant la terrasse supérieure. Il en profite pour changer d'enseigne. C'est maintenant le Grand Café ou Grand Café Baché. Pour tenir le devant de la scène, amuser les autochtones et retenir à Andernos des touristes de plus en plus nombreux, René Baché va multiplier les animations et les festivités en tous genres.Ce seront, en hiver, des lotos et des soirées dansantes. Dans les premières années il y aura même des projections de cinéma muet, au cours desquelles son fils Marcel fera office de bruiteur.
Lee écoles communales d'Arès et Andernos (page : 52)
Après maints retards et tergiversations, un nouveau projet est adopté le 3 janvier 1860, l'adjudication est ouverte le 18 mars 1860. M. Deligey qui offrait un rabais de 5, 50 % obtenait le chantier. Le modeste édifice se présentait sous forme d'un corps central, à usage de mairie, une seule pièce de 6 m 50 x 5 m, enserrant de manière symbolique, comme en des bras maternels, des bâtiments en saillie reliés par deux galeries couvertes, l'un réservé au logement de l'instituteur, l'autre à la salle de classe.
Les années 50 à Andernos (page : 117)
La piscine en 1954. Située sur le lotissement «Palace Park», la piscine est construite en 1931 par l'entreprise Orlandi-Rosazza. L'alimentation en eau de mer se fait par le château d'eau de stockage qui ne passe pas inaperçu dans le paysage andernosien. Le bassin mesure 50 m x 12 m, pour une profondeur de 0,80 à 3 mètres. En 1945, M. Baché en prend l'exploitation pour 99 ans et confie la responsabilité aux deux frères Clément, maître-nageurs sauveteurs diplomés d'état et professeurs d'éducation physique. La piscine deviendra municipale en 1966, puis sera couverte et chauffée en 1974.
René Lescombes (page : 95)
(...) Cette fois-ci, c'est la bonne : il met 50 jours pour traverser l'Atlantique d'est en ouest. Pendant les 50 jours de cette traversée, il réussit à faire durer ses dix kilogrammes de vivres de réserve pendant 33 jours, puis il reste 17 jours sans rien manger et en ne consommant qu'un demi-litre d'eau de mer par vingt-quatre heures. Il atteint, squelettique, l'île de la Barbade, une des petites Antilles, où il fracasse son radeau contre des rochers. La légende Lescombes se poursuit...
Robert Easthope et les poteaux de mines (page : 23)
L'activité professionnelle de Bob consiste à exporter des poteaux de mines vers l'Angleterre et à alimenter un vaste marché, alors d'une grande prospérité. En effet, en 1865, un hiver exceptionnelle ment rigoureux a entraîné le gel de la mer Baltique, rendant par là impossible le convoyage du bois de tous les pays du Nord. Le Pays de Galles, très demandeur de bois pour le soutènement de ses houillères doit trouver d'autres filières pour satisfaire sa grande demande. A partir de 1850 on assiste à la plantation de pins sur 700.000 hectares de landes. Dès 1778, le baron de Charlevoix qui est ingénieur de la marine préconise le fixation des dunes par l'ensemencement du pin (...). C'est ainsi qu'en 1862 le boisement des dunes du littoral est sur le point de s'achever.
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