Claude Perreaud et Gérard Simmat nous permettent dans ce nouvel ouvrage commun, d'apprécier cette grande métamorphose, en nous montrant justement ces métamorphoses sur plus d'une centaine d'années.

Les eaux du Bassin d'Arcachon sont toujours là, heureusement, mais le littoral s'est littéralement transformé. Les garages ont suivi l'essor de l'automobile et se sont regroupés, presque tous, sur une même zone industrielle. Les cafés, bars, dégustations, restaurants, hôtels, pensions de famille ont évolué avec le tourisme, les habitudes de chacun et les lieux de fréquentation. Une seule famille est restée en place dans la même activité près de 80 ans !

D'autres changements ne manqueront pas de se produire dans les toutes prochaines années.

Des projets sont en cours. Ce livre se veut un état des lieux, dans la limite de ses choix, à l'automne de l'année 2010. Adichats...

Quelques extraits du livre

Hôtel Café de la Poste (Andernos) (page : 93)

Vers 1920, Monsieur Laroque, maire de Saint-Médard, décide d'investir à Andernos dans une prairie jouxtant la deuxième poste, construite en 1905. Il fait bâtir trois pavillons accolés, en bois, recevant à l'étage des chambres, et, au rez-de-chaussée, une salle de balle, un café restaurant et sur la gauche, un cinéma parlant, qui sera le premier vrai cinéma d'Andernos.

Hôtel La Renaissance (page : 102)

En 2010, c'est toujours le siège de la mairie d'Andernos-les-Bains. La jolie gloriette qui ornait auparavant le parc a disparu, la façade a été modernisée, le bâtiment a été agrandi sur l'arrière. Au rez-de-chaussée du bâtiment, les boiseries et les décors des anciennes pièces de réception ont été heureusement conservées.

Introduction (page : 9)

Le Bassin d'Arcachon connaît depuis un siècle un accroissement très important de sa population, notamment sédentaire. En 1907, la commune d'Andernos-les-Bains comptait 1349 habitants, ce qui la situait au 8e rang des neufs communes (à l'époque) du Bassin. Un siècle plus tard, la ville passe, au 1er janvier 2010, à 10809 habitants (chiffre INSEE) et se hisse au 4e rang, avec le plus fort taux d'expansion démographique du Bassin.

L'hôtel du Commerce (page : 122)

L'établissement appartenait à Monsieur Daudin-Baché. Il sera également dirigé par Madame Alice Derc. Il portera pendant quelques années le nom d'Hôtel du Printemps, tenu par la famille Lagueyte. Au moment où est pris le cliché ancien, c'est une pension de famille gérée par la famille Hourtané. Il y a bien longtemps que cette activité a disparu de ce lieu.

Quinconces (page : 16)

Le toponyme Quinconces reste de nos jours d'origine inconnue : il n'apparaït sur aucune carte ancienne et ce n'est que vers 1930 qu'il est notifié sur certaines cartes postales. Les interprétations les plus fantaisistes ont pu ainsi voir le jour au fil des décénnies, souvent loin de la définition des dictionnaires Larousse er Robert [...].

Villa Ti Brizel (page : 61)

Cette villa a été construite dans les années 1925, pour la famille Limouzin. Tout comme ses voisines, les villas Mady et La Lorraine, elle perdra sa vue directe sur le Bassin, lorsque, sur l'ancienne petite dune boisée, seront construites, en première ligne, deux nouvelles villas.